La fin d'Illa de José Moselli

Résumé:
Ce roman, publié d'abord en magazine en 1925, décrit une civilisation située dans le passé le plus lointain, au moment où deux cités se disputent l'hégémonie : Nour, immense, tentaculaire ; Illa, plus petite, mais dotée d'une arme meurtrière, la pierre-zéro, véritable bombe atomique moderne. Hélas, gouvernée par un dictateur, elle offre l'image d'une ville avilie dont l'appareil policier est si atroce qu'aucune opposition n'y est possible ! Et pourtant Illa a besoin de tout un peuple « valide » pour livrer la guerre à Nour sa rivale ...

Critique: très intéressante représentation d'une civilisation humaine totalement aservie dans l'indifférence générale des êtres dominés. En 166 pages seulement nous avons là une histoire à lire absolument malgré une thématique classique (civilisation passée pourtant très développée) et une fin trop rapide (en un seul chapitre tout se termine, si ma mémoire est bonne, j'en suis plus très sur). En tout chose certaine, l'humanité en prend pour son grade. Une vieille histoire certes mais bien construite pour l'époque. Le grand mérite de l'auteur est d'avoir prévu non seulement les découvertes de la science de notre époque (bombe atomique, machines volantes ...), les procédés politiques nouveaux (guerre préventives, espionnage rationnalisé) mais aussi certains types d'hommes qui ont dirigé des nations. Ainsi Rair le dictateur et Limh le chef de la police font penser à Hitler ou Himmler.
Je passerais outre les détails plus subtils des sociétés humaines, à vous de les découvrir si l'envie un jour vous dit.

Bigre mais ça date :p

Il a écrit quoi d'autre cet auteur ? Je ne connais pas du tout ...

Ne sachant pas moi-même j'ai fais quelques recherches pour répondre à ta question.

Je prends donc la postface que j'ai dans la fin d'Illa:

-La vie de garnison
-La croix d'honneur
-Sciences et voyages
-Des journaux illustrés: l'intrépide, l'épatant, le petit illustré et cricri

Pas que des romans et des contes, il fait aussi des articles géographiques ou d'histoire maritime plus des informations diverses.

Trois séries policières:
-Iko Térouka, le détective japonais
-Browing et cie, détectives
-Les aventures de John Strobbins, détectives cambrioleur

Romans historiques:
-L'auberge du Nandou
-Les barons de la Flibuste
-Le cadet de Crève-coeur
-Le sire de Kergorec
-Les démons de la mer
-Face de fer

Romans d'aventures:
-L'empereur du pacifique
-La prison de glace
-La guerre des océans
-Les cavernes de Bornéo

Romans de science-fiction:
-Engin (pas certain pour celui-là)
-Téléluz (pas certain non plus)
-L'avion fantôme
-L'archipel de l'épouvante
-La jarre de cristal

Peut-être:
-La corde d'acier
-Le rayon phi
-Voyage éternel

-La fin d'Illa
-La montagne des dieux
-Les conquérant de l'abîme
-L'île des hommes bleus
-Le messager de la planète
-La cité du gouffre

Et d'autre bien entendu ...

Pour revenir à la fin d'Illa:
Illa est une ville-Etat, une mégalopole immense dont les citoyens vivent dans des cellules aveugles, éclairées par un soleil capté et renvoyé par les machines des terrasses où des champs de force suppriment les neuf dixièmes de la pesanteur et où l'on se nourrit par ondes qui portent l'énergie rayonnée par les machines à sang.

Le peuple est avili, avachi, objet passif aux mains du dictateur Rair. Le confort du peuple, ses besoins, ont permis aux maîtres de la cité de l'enchaîné. Incapables de se nourrir d'éléments solides à la différence des hommes-singes esclaves des citoyens d'Illa. Quand Rair décide d'alimenter les machines à sang avec du sang humain, personne ne s'oppose.

Seuls les hommes-singes montrent de l'humanité alors que les Hommes d'Illa eux n'en sont plus capable.

Merci pour les infos. Ça confirme bien ce que je pensais : je ne connais pas du tout cet auteur. Why not ? Ça a l'air sympa ^^

En fait ta question m'a forcé à lire la postface que j'ai dans ma version de la fin d'Illa, j'ai été moi-même étonné de voir que l'auteur avait tant écrit et qu'au final il semble plutôt inconnu.

Il me faudra chercher quelques autres ouvrages de José Moselli car c'est un auteur diversifié et ça j'adore.