Après les BDs, nous avions vu paraître le premier film, puis les livres et enfin le second film de ce nouveau James Bond, j'ai nommé...
Largo Winch
Elle était bien mon introduction, hein?
HUM HUM...
Je disais donc, oui, Largo Winch. Mais je reviens tout de suite sur ce que j'ai dit plus tôt, car James Bond ne fait pas le tour de l'Asie, n'as pas d'acolytes aussi exquis (je ne parle pas des James Bond Girl, mais bien de ces acolytes débiles à souhait qui se feront un plaisir de gaffer pour lui), ne boit pas de vodka, n'es pas milliardaire, ne dirige aucune multinationale... Rayez la mention inutile. Bref, voilà que je m'embrouille - déjà? On est mal partit! Voici donc, pour une fois, quelque chose d'un peu construit:
(notez que je n'ai jamais vu le premier film en entier et que je n'ai lu qu'une seul BD, nommée O.P.A, qui est le T5 je crois, et que je ne l'ai jamais finit non plus)
Résumé :Ah, c'est beau, l'organisation.
Largo Winch, fils de Merio (Nerio, Mercio, Dnermio, un truc pas commun, quoi) Winch, a hérité d'une multinationale suite au décès sous-marin (ceux qui ont vu le premier film me comprendront) de son gentil papa. Mais Largo est un aventurier, et un Indiana Jones en haut d'une entreprise et devenant milliardaire du jour au lendemain, ça fait des taches. Plutôt que de se lancer dans un film humoristique - ce qui aurait pu très bien marcher, vue la situation initiale -, c'est vers un bon film d'aventuro-espionnage que nous nous dirigeons. D'où l'allusion à James Bond, bien que ce film n'ait au final rien d'un JB-like ^^'
Merio Winch a été très peu inspiré pour le nom de sa multinationale - le groupe "W" -, et pour palier à cela Largo va faire des pieds et des mains pour se faire remarquer. Evidemment. Le boulet. Il renverse ainsi les habitudes des grosses huiles car, plutôt que de tremper en eaux troubles comme eux, il veut vendre sa boite pour en faire bénéficier le monde humanitaire. Ah, c'est beau, la solidarité en entreprise.
Sauf que l'on parle là de plusieurs dizaines de milliards de dollars (si je me souviens bien, on tournait entre 40 et 75 milliards. Imaginez la quantité de livres que vous pourriez vous acheter avec ça et dites "J'aime les pingouins!"... Parce qu'en votre fort intérieur, vous aimez les pingouins). Mais, comme le dit le chère... On s'en fout, j'ai oublié son nom, mais comme le dit l'ancien ami de Merio Winch, à la tête digne d'un champignon vénéneux, "Tu va te faire beaucoup d'ennemis", ce à quoi Largo répondra avec une petite feinte : "Homme sans ennemis, homme sans valeur". Il regrettera durant tout le film.
Avis :Mais regardez moi ça comme c'est bien organisé, deux parties distinctes mais ayant un rapport que l'on comprend en lisant le titre... C'est ça, l'organisation! Enfin bref, on s'en fout.
L'action est menée tambour battant dés le début, afin de vous offrir une cécité très malsaine et qui me fait encore frotter les yeux.
L'action est menée tambour battant dés le début, disais-je donc. Mais le début, si intéressant soit-il, n'est rien comparé à la seconde partie du film, beaucoup plus habile et immobilière (je dit "immobilière" parce que mon MAC ne veut pas corriger le mot "immersive". Comprenez donc "immersive"). Ce début est entièrement tourné vers Largo et nous permet de bien comprendre l'intrigue de base si, comme moi, vous n'avez pas très bien suivit la série (voir pas suivit du tout). C'est un point fort, mais il faut penser à bien retenir certain noms, sinon nous sommes un peu déboussolés. Les premiers meurtres y ont lieus, histoire de commencer à créer un pitit suspens, et les premiers personnages secondaires et méchants en tout genre apparaissent. Et les méchants sont toujours là où on s'y attend le moins.
Bon, la première partie, la moins intéressante, ayant été présentée, voici venir la seconde partie.
Public, seconde partie. Seconde partie, public. Voilà, c'est fait, au revoir. L'action y est toujours très présente, entre combat dans la salle de bain - classique! -, brûlage (lawl, ce mot existe!) de camp militaire et... et... et c'est... tout. Bref, entre tout ces combats dont je ne me rappelle déjà plus très bien la contenance, une intrigue plutôt intéressante prend place. Rien de bien étonnant pour les habitués de la BD, elle peut s'avérer plaisante pour ceux qui sont plutôt fan de films aux scénarios sans intérêt. Non, je ne citerais pas Skyline, Batlle for Los Angeles ni même Cow Boy VS Alien!
L'un des avantages du scénario est un cadre plutôt particulier - le royaume des affaires, de la Bourse. Non j'déconne. Contrairement à la BD, Largo n'est JAMAIS dans son bureau, ou presque, mais la seule fois où il y est il n'est pas un costard et il n'écoute personne. Ce royaume des affaires, comme je disais, a été troqué par une Asie entre gratte-ciels et villages paumés remplis de gens paumés et d'armes à feu paumés (et de généraux paumés et de militaires paumés et de Largo paumé et de mercenaires paumés et puis de plein d'autre truc paumés, si bien qu'ils ne sont, à force, plus si paumés que ça). L'occasion d'admirer aucun diaporama (T.T) mais des scènes en forêt plutôt sympathique, avec une boue prédominante comme on s'y attend dans une forêt. Non, je vous jure que je ne suis pas du tout en train d'insulter Avatar. Notre Indiana Bond est accompagné par deux acolytes plutôt étranges : ...
J'ai oublié leurs noms. C'est pas grave, on continue. Le premier est un genre de stewart personnel, d'homme à tour faire, qui va traverser l'Inde pour son patron sans savoir quels dangers celui ci encourt de son coté. De tous, c'est le plus paumé. Le second est un type qui doit la vie à Largo. Limite alcoolique, il a pas mal de dettes à payer et il est plutôt sympathique bien que je préfère l'autre (dont la tronche me rappelle un certain Hobbit pas spécialement joufflu dans LSDA). La bande son, de son coté, est sympa... Je n'y ai pas prêté trop grande attention, elle n'était pas fabuleuse, et j'avais tellement mal aux yeux que l'écran absorbait toute ma concentration (T.T numéro 2). Le mieux dans cette bande-son, c'est encore les bruitages. Les explosions, les bruits des balles et les... les... trucs des pales des hélicoptères sont très bien fait.
Certain personnages ultra-secondaires ont l'ultra-classe, et je parle bien sûr ici des mercenaires dont le chef a un nom très bizarre. Des mercenaires, des vrais, des méchants qui pensent qu'à l'argent, des brutes musclés comme on les aime, et c'est pour ça qu'on les aime. Personnellement, ce sont eux qui m'ont le plus plu dans ce film mais je pense que chacun y trouvera son compte.
Bref, un film très sympa que je conseille aux amateurs d'action entre Indiana Jones et... et c'est tout.
Si vous avez lu tout ça, lisez le numéro 1. Sinon, lisez le numéro 2.
1) Maintenant que vous avez tout lu, je suis certain que vous êtes en train de vous dire que vous n'avez rien compris. J'ai raison? ^^'
2) Retournez en haut de la page et admirez au moins la beauté
de la bannière de mon texte!