une encyclopédie en ligne

Bon ok mais sinon, ya des commantaires au sujet de mon encyclopédie ? Même de mauvaises critiques...

Je promets rien mais quand j'aurais un peu plus de temps je ferais en sorte de jeter un coups d'oeil aussi bref soit-il pour ensuite former une quelconque critique vis-à-vis de ton travail.

Sinon je dois dire que l'idée est sympathique, la démarche bienvenue.

PS: si tu veux j'ai de nouvelles interprétations sur la religion, une touche la Bible Hébraïque et l'autre le Nouveau Testament, si tu veux on peut en discuter quelque peu.

Biensur, je suis très interressé. De nouvelles pensées sont toujours les bienvenues...

Et voilà:

Chose connue de tous, les religions sont représentatives du comportement des Hommes et parfois des structures et évolutions de leurs sociétés. Le but de ces lignes est d’en montrer des exemples concernant les trois grandes religions monothéistes (judaïsme, christianisme et l’islam).

Pour débuter nous allons voir la modification des mentalités vis-à-vis de la violence et de la justice du peuple juif à travers le rejet de la violence de Dieu dans la Bible Hébraïque (même si je pense que ceci est une évidence).

Nous connaissons le mythe du Déluge, Dieu fait pleuvoir durant 40 jours et 40 nuits pour annihiler toutes formes de vie sur Terre et ainsi détruire son œuvre et l’humanité pécheresse de nature. Pourtant subsiste Noé et les siens. Noé nous est présenté comme un « homme juste et intègre », il est, dans sa génération seulement. En effet Noé ne serait être juste à côté d’un Moïse par exemple.
Avant d’aller plus j’ouvre une petite parenthèse sur la miséricorde divine : Dieu aime sa création, il l’aime d’un amour infini. Pour cela il sauve Noé et les siens et fait suite au Déluge la promesse qu’il ne recommencera plus une telle punition. La nouvelle alliance passée entre Dieu et les Hommes se veut donc « pour toutes les générations futures », comprendre éternelle ici. Dieu renonce donc à la violence totale, il laisse un signe (l’arc en ciel) pour se souvenir de sa promesse en cas d’oublis de sa part.

En ce qui concerne la coalition de cités pécheresses sous le commandement de Sodome : si Dieu annihile ces villes, il a un temps d’hésitation quand Abraham lui demande de chercher un certain nombre de justes au milieu des pécheurs, car il serait injuste de détruire les purs. Mais Abraham ne trouve pas les justes et Dieu punit …

Le veau d’or maintenant. Durant l’exil de 40 ans, quand Moïse s’en va chercher les tables de la loi son peuple se détourne de Dieu pour vénérer une idole nouvelle : le veau d’or (les historiens y voient l’héritage possible d’un ancien polythéiste). Dieu en colère veut détruire le peuple élu, mais Moïse lui rappel la promesse faite à Noé après le Déluge et Dieu alors pardonne …

Dieu se calme au contact de sa création, sa miséricorde se développe sous les demandes des hommes.

La loi du Talion : « vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent » se veut limitatrice de la violence terrestre. Par la suite, les rabbins vont décider une contrepartie matérielle aux torts causés. On répare le tort via une compensation financière par exemple.

Tout ça nous montre le passage d’une société encore primitive à un type de société plus policée qui se rend compte de la valeur inestimable de la vie humaine. Si Rome ne c’est pas faite en un jour la Bible Hébraïque non plus, ce récit se construit sur des siècles et des siècles. Quand les Royaume Éternel disparaît sous les coups portés par le nouvel empire de Babylone, les théologiens de l’époque explique que ceci est le résultat des péchés des Hommes, mais Dieu ne causa pas de nouveau Déluge, il se contenta d’user d’une nation étrangère pour punir son peuple. Certes Dieu n’existe pas mais à travers les écrits outre les évolutions de cette société et de ses mentalités on aperçoit que les êtres se sentent de plus en plus responsables de leurs actes et qu’ils reconnaissent leurs fautes, ils œuvrent alors au nom d’un Dieu, en vérité ils œuvrent pour eux-mêmes et l’intérêt général du groupe.

Intéressons-nous au christianisme primitif (le plus intéressant à mon sens) et aux fameuses paraboles sur l’Au-delà.
Avant, juste pour montrer la continuité judaïsme/christianisme je dirais que Jésus dans son message rejette TOUTES les violences. Les mentalités devaient avoir considérablement changées en ce temps, une des cassures entre les deux religions provient peut-être d’une incompréhension entre les factions, une trop grande maturité d’un côté peut-être ...

Parabole des talents (Matthieu, 25, 14-30) :


C'est comme un homme qui part au loin:
Il appelle ses propres serviteurs et il leur remet ses biens.
A l'un il donne cinq talents,
À un autre, deux, à un autre un:
À chacun selon la propre force.
Et il partit au loin.
Aussitôt, celui qui a reçu les cinq talents va les travailler: il gagne cinq autres.
De même celui des deux: il gagne deux autres.
Celui qui a reçu un seul s'en va, creuse en terre et cache l'argent de son maître.
Après beaucoup de temps vient le maître de ces serviteurs,
Et il entreprend un dialogue avec eux.
S'approche celui qui a reçu les cinq talents. Il présente cinq autres talents en disant:
"Maître, cinq talents tu m'as donnés;
Vois! Cinq autres talents j'ai gagnés!"
Son maître lui dit:
"Bien, serviteur bon et fiable.
Sur peu, tu as été fiable; sur beaucoup je t'établirai. Entre dans la joie de ton maître."
S'approche celui qui a reçu les deux talents.
Il présente deux autres talents en disant:
"Maître, deux talents tu m'as donnés;
Vois! Deux autres talents j'ai gagnés!"
Son maître lui dit:
"Bien, serviteur bon et fiable.
Sur peu, tu as été fiable; sur beaucoup je t'établirai. Entre dans la joie de ton maître."
S'approchant aussi, celui ayant reçu un unique talent dit:
"Maître, je te connais, toi, que tu es un homme dur:
Moissonnant où tu n'as pas semé, rassemblant où tu n'as pas dispersé.
J'ai craint: je suis allé cacher ton talent dans la terre.
Vois: tu as ce qui es tien".
Son maître répond et lui dit:
"Malheureux serviteur, et hésitant!
Tu savais que je moissonne où je n'ai pas semé,
Que je rassemble où je n'ai pas dispersé.
Tu devais donc placer mon argent chez les banquiers,
Et, à ma venue, j'aurais retrouvé ce qui est mien, avec un intérêt."
"Prenez-lui donc le talent et donnez à celui qui a dix talents.
Car: à tout homme qui a, il sera donné, et il aura du surplus.
Mais à qui n'a point, même ce qu'il a lui sera pris.
Et le serviteur inutilisable, lancez-le dehors dans les ténèbres extérieure.
Là sera le pleur, le grincement de dents."

Cette parabole en choque plus d'un.
En effet, l'habitude a été prise de comprendre Dieu comme un maître qui met en gérance, provisoirement ses biens, puis qui vient régler ses comptes avec ses serviteurs. Dans ce cas, le troisième a vraiment raison de dire de lui qu'il est dur et exigeant.
En vérité ici on perçoit une des vérités de l’époque, l’existence de banque de dépôt avec des comptes à intérêts dans le monde Juif.
Certains perçoivent ici une racine lointaine du monde capitaliste, d’autres hésitent. Mais si l'on accepte de bien faire attention aux mots employés par Matthieu pour rapporter cette parabole, nous pouvons comprendre autrement. Il est dit que le maître donne; mais il n'est pas dit qu'il reprend. Quand aux deux premiers serviteurs, ils présentent deux autres talents; ils ne rendent ni les talents qu'ils ont reçus, ni les autres talents qu'ils ont produits.
Les deux dernières lignes de la parabole parlent d’un lieu de souffrance, c’est l’enfer. Dans le christianisme toute la violence du monde est renvoyée dans l’Au-delà.


Pour l’Islam je serais plus bref. La formation du Coran se fait durant la vie de Mahomet. Le Coran comme tous le savent (ou devraient le savoir) se divise en 114 sourates elles-mêmes subdivisées en versets (environs 2000).
Les sourates de la Mecque nous montrent un refus total de la violence.
Les sourates d’après la Mecque, celles de Yathrib (Médine) utilisent la violence, le discours est donc différent mais pourquoi ?
À Médine Mahomet est un chef politique et militaire, il n’est pas qu’un simple prophète qui prêche. Il a déjà subi des violences de la part des habitants de la Mecque, il est en contre eux, pour se défendre et imposer sa foi il doit en changer une partie de sa nature et accepter la violence quand celle-ci est présentée au bénéfice de Dieu.
Il existe des versets qui en abrogent d’autres, ceux de Médine abrogent ceux de la Mecque.
La miséricorde est promise aux guerriers, ceux qui suivent la voie du Djihad, pour les autres couchent de la population, il n’existe aucune référence entre eux et le pardon de Dieu, ici on s’aperçoit que l’idéologie religieuse fut faite dans l’urgence, le prophète avait besoin de combattants pour soutenir sa cause, il n’eut par la suite semble-t-il jamais le temps de compléter sur la miséricorde divine.

Juste pour faire une nouvelle parenthèse : dans les Hadith Mahomet distingue deux types de Djihad : le petit (la guerre) et le grand (un combat contre soi-même).

Je ne pense pas apprendre grand-chose cette fois-ci, en effet là il ne s’agit que d’évidences pour ceux qui possèdent la culturel nécessaire pour de telles réflexions.

Tout cela est très clair... J'ai oublié dans mes reflections que les religions se sont "construites dans le temps". Mon analyse personelle considérait que la bible par example fut réalisée en peu de temps, résultat de mon éducation, alors que c'est faux. De plus, je ne connais que des bribes, reste d'une mémoire incertaine marquée par le cathéschisme que j'ai fait il y a longtemps. Seule quelques idées marquantes me sont restées. Mais je suis en train d'arranger ça par de la lecture biblique... et des discutions forumeuses... .
J'en retiens que les religions sont le reflet des hommes en fonction de l'époque et qu'aujourd'hui, on n'analyse que trop rarement avec recul. Rien de tel que pour un chrétien d'étudier le coran et vis-versa. Et avec une approche sociologique et même économique (ce que moi j'ai fait) voire philosophique. L'important est d'apprendre sous différents angles d'études.

Ainsi, la compassion, le pardon, la tolérence ne resteraient pas que "de jolie idées que l'on doit appliquées parce que c'est bien", mais on les comprendrais rééllement.
Idem pour la vengeance, la rancune, le racisme qui sont aussi représentés dans les religions. oeuil pour oeuil, jihad, sacrifice, tends ton autre joue, brebis égarées, adoration, pardon, communisme, capitalisme... Toutes c'est choses sont à la fois pronées et proscrites au cours du temps de construction des religions, mirroir de l'âme des hommes...

Je pense pas que les idéologies sont pas forcément le problème, le problème c'est l'Homme. Une idée peut être lancée, celle-ci peut-être magnifique, mais elle ne survie pas à son fondateur, elle dévie dans le temps ... à cause des nouveaux venus par exemple (quand de nouveaux peuples ont été integrés dans l'espace arabo-musulman ceux-ci se révélèrent plus extrêmes, avant tout pour chercher une légitimité qu'ils n'avaient pas forcément).

Oui les religions se font dans le temps, le purgatoire chrétien n'est qu'une invention médiévale, quand Jésus prêche il n'y a qu'un paradis et un enfer. Quand Jésus parle de l'enfer il l'appel Géhenne, un lieu à Jérusalem où l'on jette les déchets que l'on brûle par la suite. Tout trouve une origine logique et fondée.

En effet les problèmes sont les hommes et/ou l'interprétation des idées par les hommes.

Juste une parenthèse de culture générale.

J'ai exposé de possibles racines capitalistes au sein de mes messages précédents sur la religion. Mais j'aimerais ajouter que la spéculation existait dès le moyen-âge central, en effet, les seigneurs conservaient les fruits des récoltes le plus longtemps possible pour faire grimper les prix et vendre le tout lors des foires.

Comme quoi que le système actuel n'a rien inventé ...

EDIT: ça existe aussi à Rome dans l'antiquité pour faire croître le prix du terrain à construire ^^

Pour ton encyclopédie voilà un article que j'ai trouvé qui peut t'intéresser:

Puisant dans une tradition orale ancestrale, les historiens du Moyen Âge, confrontés au manque de sources, ont longtemps mêlé réalité et fiction. Une tendance à l'extrapolation justifiée par la nécessité de rendre compte des mythes, tel celui du roi Arthur, représentatifs des valeurs " idéales " du temps. Légendes dont s'inspirent toujours écrivains et cinéastes contemporains.

Arthur

Illustre figure de l'histoire de Grande-Bretagne, Arthur est un personnage situé aux frontières du réel et de l'imaginaire. Son identité historique est celle d'un chef militaire, qui organisa au VIe s. la lutte de la nation bretonne contre l'envahisseur saxon, mais la littérature va lui donner une seconde existence et faire de lui un roi mythique, un souverain idéal, à la fois modèle et représentant de toutes les valeurs chevaleresques du Moyen Âge.

Ignoré par Gildas et Bède, les premiers historiens de l'île de Bretagne aux VIIe et VIIIe s., Arthur fait son apparition dans un texte du IXe s., l' Historia Brittonum, attribué à Nennius. Il y est présenté comme un chef de guerre, vainqueur de la bataille du mont Badon, où il lutta vaillamment contre les Saxons en portant sur ses épaules une image de la Vierge Marie. Arthur réapparaît ensuite dans les Annales Cambriae du Xe s. puis dans des vies de saints gallois rédigées aux alentours de 1100 (vie de saint Cadoc, de saint Patern, de saint Carantoc, de saint Gildas) : ces vies le décrivent comme un tyran haïssable et peu sympathique. En 1125 enfin, Guillaume de Malmesbury mentionne dans ses Gesta Regum Anglorum un vaillant guerrier nommé Arthur, qui tue à lui seul neuf cents ennemis au siège du mont Badon. Ces sources éparses restent fort allusives et il faut attendre Geoffroy de Monmouth et Wace pour voir surgir Arthur sous les traits d'un grand roi à l'étoffe prometteuse.

Dans l' Historia Regum Britanniae (1136-1138), Geoffroy - qui s'inspire sans doute de récits oraux et de légendes populaires celtes - met en scène une centaine de rois bretons parmi lesquels Arthur tient une place privilégiée. Une vingtaine d'années plus tard, Wace décide de « traduire » en langue vernaculaire le texte latin de Geoffroy : son Roman de Brut amplifie alors le succès de l'histoire arthurienne. Le génie créateur et l'imaginaire de ces deux auteurs arrachent en effet le personnage d'Arthur à l'histoire objective pour le faire glisser vers un autre ordre de réalité, tout comme Charlemagne dans les chansons de geste, Alexandre ou encore Énée. Sous la plume de Geoffroy de Monmouth et Wace, Arthur est un personnage à double facette : roi guerrier et combattant, artisan de toutes les conquêtes bretonnes, il est aussi un souverain courtois exemplaire. À l'image active du roi chrétien en lutte contre les païens se superpose, surtout chez Wace, une image plus statique, celle du roi entouré de sa cour et de ses chevaliers. Dans le Roman de Brut , la cour arthurienne devient la référence courtoise par excellence. Incarnation du droit féodal, de la justice, de la largesse, Arthur est le symbole du souverain idéal ; quant à ses chevaliers, ils siègent autour de la fameuse Table ronde, que Wace est le premier à mentionner et qui exprime la relation parfaite entre le roi et ses barons. Cet idéal monarchique va servir de modèle à la royauté féodale du temps, qui trouve en Arthur un miroir correcteur. De plus, en faisant d'Arthur un souverain prestigieux, l' Historia Regum Britanniae et le Roman de Brut présentent une sorte de héros national. S'il n'est pas impossible que le personnage d'Arthur ait été conçu comme une figure rivale de Charlemagne, il est en tout cas certain qu'il servit les intérêts des rois d'Angleterre, en leur assurant une ascendance glorieuse. Du reste, les Plantagenêt s'emparèrent très vite de la légende arthurienne dans un but très clair de légitimation politique.

Héros conquérant et courtois, Arthur s'impose donc dès les premiers textes comme une figure au destin illustre. À ses côtés évoluent des personnages dont la fortune littéraire sera grande : la reine Guenièvre, Keu, Cador, Gauvain... Les romans qui vont suivre s'inspirent de ces modèles qu'ils utilisent et enrichissent à leurs propres fins narratives. Ainsi, avec Chrétien de Troyes, le personnage se stabilise peu à peu et devient lié à l'espace de la cour d'où il maintient un certain ordre sur le monde. Arthur perd son caractère guerrier pour se transformer en « roi-fantôme », en roi dont la cour sert de témoin et de mémoire aux multiples aventures des chevaliers de la Table ronde, parmi lesquels Yvain ( Le Chevalier au lion ), Lancelot ( Le Chevalier de la charrette ) ou Perceval ( Le Conte du Graal ).

Au XIIIe s., les proses du Graal impriment de nouvelles valeurs au sein du monde arthurien. La quête mystique du Graal christianise l'éthique chevaleresque et le comportement des protagonistes se modifie. Arthur devient un roi pécheur, non exempt de faiblesses ; l'histoire de son règne se fond avec celle du Graal et s'achève dans la Quête del saint Graal et la Mort le roi Artu , qui relatent la disparition de la Table ronde et du royaume d'Arthur. Toutefois cette clôture narrative de l'aventure ne signe pas l'effacement définitif du personnage. Jusqu'à la fin du Moyen Âge, Arthur revient sur la scène littéraire avec entre autres Perceforest ou Le Morte d'Arthur de l'écrivain anglais Thomas Malory. Son appartenance aux Neuf Preux lui garantit en outre une popularité déjà largement acquise grâce à la littérature.

Car dès le XIIe s. s'élabore autour d'Arthur un mythe littéraire qui l'élève au rang de héros légendaire. Les éléments de sa biographie correspondent bien au parcours du héros mythique, avec un schéma narratif type comprenant une naissance extraordinaire, une existence glorieuse, une mort prématurée. La naissance d'Arthur est merveilleuse : elle nécessite l'intervention surnaturelle du magicien Merlin, et le récit de la conception, qui hésite - selon les auteurs - entre une version adultère et une version légitime, est marqué d'ambiguïtés. L'histoire arthurienne est placée sous le signe de l'exception et de la légende.

Les textes associent à Arthur l'image fabuleuse du dragon ; ils lui attribuent une armure aux pouvoirs fantastiques, avec la célèbre épée Excalibur ; ils font de lui, tour à tour, un guerrier hors du commun, un héros vengeur, un tueur de monstres vainqueur de géants, le détenteur des merveilles de Bretagne... Sa mort enfin est mystérieuse : Arthur tombe au combat mais certains auteurs laissent planer le doute sur sa disparition, alimentant ainsi la croyance en un possible retour du roi. Avec Arthur surgit le mythe du héros breton qui représente et symbolise tout un ensemble de valeurs : incarnation d'un idéal politique, courtois, chevaleresque, la figure du roi de Bretagne cristallise les rêves et les espoirs d'un ordre parfait.

Arthur, qui appartient à ce que Julien Gracq appelle si justement « le trésor des mythes du Moyen Âge », connaîtra quelques siècles de sommeil puis il retrouvera une certaine faveur sous la plume des poètes ( Les Idylles du roi de Tennyson, Les Chevaliers de la Table ronde de Cocteau) ou sous le regard des cinéastes ( Excalibur de Boorman).

Laurence Mathey-Maille, maître de conférences, Paris III-Sorbonne nouvelle

Cela me permet d'ouvrir une autre parenthèse de culture générale:

L'amour courtois met en scène l'adultère, l'inceste mais peu à peu le tout se christianise, dans le Perceval de Chrétien de Troyes vers 1180 la thématique amoureuse passe en second plan et l'déal suprême de la chevalerie devient la quête du Graal, le calice ayant recueilli le sang du Christ.

merci des infos, je m'en servirais...

On va continuer nos analyses avec cette fois les peintures rupestres préhistorique.

Pour essayer de comprendre le pourquoi du comment il faut chercher dans le domaine du sacré, en effet plus un esprit est primitif plus il faut analyser dans le domaine de la foi au contraire de la science pour l'esprit plus moderne.

Certaines peintures correspondent aux constellations visibles dans le ciel, les Hommes de la préhistoires avaient déjà le yeux posés vers les étoiles.
Dans une des grottes (je crois que c'est Lascaux mais je suis plus sur) le soleil pénètre dans la galerie que le jour du solstice d'été ce qui renforce considérablement l'idée du sacré car là nous avons l'un des éléments nécessaires: la lumière, une lumière qui ne vient qu'un jour dans l'année, un fait inexplicable pour des êtres primitifs qui l'aurait donc sacralisé.

Citation :

La grotte de Lascaux est considérée par A. Leroi-Gourhan comme un sanctuaire, une sorte de monument à caractère religieux. D'après Chantal Jègues-Wolkiewiez, la grotte aurait été un centre d'observation du ciel, puis un temple orné dédié aux constellations célestes. Ainsi, les peintures de la salle des Taureaux représenteraient une carte des constellations zodiacales telles que l'on pouvait l'observer il y a 10 000 ans. Cette interprétation n'a été publiée dans aucune revue à comité de lecture et est accueillie avec scepticisme par la communauté scientifique.

Ces lignes datent car aujourd'hui cette conception est de nouveau considérée, et moi je la trouve intéressante. On trouve toujours des traces anciennes de l'intérêt des Hommes pour le ciel et ses astres nombreux, notre espèce à toujours cherché à s'élever (à travers ses constructions mais aussi à travers son art aussi primitif soit-il).

Je pense que l'on peut y voir aussi une sorte d'initiation à la vie adulte ou au domaine du sacré, la vie létant elle aussi, tout devait se baser sur le religieux.

voilà, pour ceux que ça interesse, j'ai trouvé ça : http://antre.atspace.com/mythogrecqueintro.html...

Merci!!
Voilà qui devrait interesser Esus! (à moins qu'il ne sache pas déja tout^^)

J'ai une encyclopédie de la mythologie gréco-romaine chez moi ^^

Ah bah voilà qu'est ce que je disait?XD

Et puis on a l'intégral de Dumézil à la BU ...

XD!!
sacrée culture générale n'est-ce pas?? (Et moyens de référence^^)

Lire Dumézil c'est difficile, on atteint là du haut niveau comme il existe que trop rarement hélas.

C'était pas trop intelligent alors d'écrire un livre que les 99% du peuple ne peuvent pas lire!^^

Les gens n'ont qu'à s'élevés d'eux-mêmes après. L'être humain est fait pour évoluer après tout.

Georges Dumézil était un véritable génie. Par l'étude comparative exacte et directe des textes les plus anciens des mythologies et des religions des peuples indo-européens (il maniait une trentaine de langues), il a démontré que beaucoup de ces récits étaient organisés selon des structures narratives semblables et que ces mythes traduisaient une conception de la société organisée selon trois fonctions : la fonction du sacré et de la souveraineté ; la fonction guerrière ; la fonction de production et de reproduction. Cette organisation en trois fonctions se retrouve aussi bien dans la mythologie, dans des récits fondateurs comme ceux de la Rome antique, que dans des institutions sociales : castes indiennes, division de la société d'Ancien Régime en clergé, noblesse et tiers état.

BAh voilà un Einstein de... Il a vécu à quelle époque??

Georges Dumézil, né à Paris le 4 mars 1898, mort à Paris le 11 octobre 1986.

Il y a un Bruno Dumézil aussi, spécialiste du haut moyen-âge mais je sais pas s'il est de la même famille.

Bah surement un lointain cousin^^

On apprend toujours des chose ici

Ouais, tout le temps^^ (surtout avec Esus dans les parages!^^XD)